Petit rappel des critères déterminants pour choisir le professionnel qu’il vous faut !
Marketing à l’échelle mondiale, contrats bilingues pour un nouveau client à l’étranger, fiches produits à traduire afin d’exporter… Vous pouvez avoir besoin d’un traducteur pour de nombreuses raisons. Mais comment le choisir ? Sur quels critères le sélectionner ? Quel prix lui consacrer ?
1. Langues et spécialités
Tout d’abord, voyez quels sont vos besoins. Que devez-vous traduire ? En quelle langue votre document est-il écrit ? Vers quelle langue voulez-vous qu’il soit transposé ? Un bon traducteur indépendant est spécialisé dans un, deux ou au maximum trois domaines. S’il se vante d’avoir de multiples spécialités, son travail risque de ne pas être assez approfondi. Il existe certes des professionnels compétents qui sont un peu touche-à-tout. Mais ils ne pourront pas traiter des documents aussi complexes que leurs confrères qui se spécialisent en profondeur.
Certains professionnels sont experts en traduction technique ; Ils pourront traduire des fiches produits, des modes d’emploi, des cahiers des charges. D’autres sont plus portés sur le secteur juridique ; Ils pourront notamment traiter des contrats ou des mentions légales. Les professionnels ayant la double compétence de traduction technique et juridique pourront travailler sur des brevets. D’autres traducteurs ou traductrices sont spécialisés dans le domaine médical, scientifique, marketing, cosmétique, agro-alimentaire, financier, RH ou autres.
Bien entendu, il faut également choisir un professionnel qui maîtrise très bien la langue de départ et la langue maternelle d’arrivée. Contrairement aux spécialités, un traducteur qui dit maîtriser beaucoup de langues ne doit pas nécessairement vous faire fuir. Les linguistes passionnés peuvent apprendre facilement de nouveaux langages et en faire un atout sur le plan professionnel. En revanche, un traducteur polyglotte ne pourra pas traduire vers toutes les langues qu’il connaît. En principe, on travaille uniquement vers sa langue maternelle. Il existe cependant des exceptions, notamment les traducteurs parfaitement bilingues, qui sont rares. Même chose si les locuteurs natifs manquent pour telle combinaison de langues ou telle spécialité. Vous devrez donc faire traduire votre document de la langue maternelle du traducteur vers une langue étrangère. Dans ce cas, il sera indispensable de faire relire la traduction par une personne native.
2. Traduire : oui, mais à quel prix ?
Une fois que le traducteur est choisi, il faut se mettre d’accord sur un devis qui convient à tout le monde. Les tarifs se négocient généralement au mot. Cependant, certains professionnels facturent à l’heure. Un tarif élevé est généralement un gage de qualité.
La loi de l’offre et de la demande donnera des prix plus ou moins élevés suivant les domaines de spécialité et les langues. Par exemple, si vous avez besoin d’un traducteur ou d’un interprète qui maîtrise le finnois ou le mandarin, il sera plus rare et donc plus cher qu’un professionnel qui travaille avec l’anglais ou l’espagnol. De même, un traducteur très spécialisé – d’autant plus dans un domaine où il est l’un des seuls sur le marché – proposera un tarif assez haut. Par ailleurs, certaines spécialités sont généralement plus chères, comme la traduction financière ou la traduction marketing.
3. Qualité, rapidité et déontologie
La qualité, quant à elle, doit être le critère déterminant. Le texte dans la langue d’arrivée doit être fidèle au message du texte source. Parfois, il ne dira pas exactement la même chose, car c’est l’effet sur le lecteur qui est recherché.
Une bonne traduction doit aussi être facile à lire et ne pas comporter de fautes d’orthographe. C’est pourquoi il est conseillé de la faire relire par une tierce personne. Après, tout dépend de votre degré d’exigence. Si vous voulez simplement savoir de quoi traite le texte et que vous en avez besoin très rapidement, le traducteur peut travailler dans l’urgence sans faire relire sa production par un réviseur. En revanche, si le texte en question doit être publié en ligne pour promouvoir votre entreprise, la qualité doit primer sur la rapidité. Une relecture sera donc indispensable.
Le délai est également un critère qui peut vous guider. Avez-vous besoin que le texte soit traduit rapidement ou non ? Un traducteur peut traiter entre 2.000 et 3.000 mots par jour. Cette fourchette dépendra du degré de technicité du texte. Il arrive parfois qu’un mot pose problème et que l’on passe une demi-heure dessus. En revanche, il arrive aussi que des passages entiers puissent être copiés et collés depuis une source fiable. Par exemple, les directives européennes sont toutes disponibles en 24 langues sur un site de l’UE. Un extrait d’un tel texte de loi peut donc être retrouvé facilement par un traducteur juridique. Non, non, ce n’est pas de la triche ! C’est au contraire très professionnel. En effet, lorsqu’un texte officiel est cité, il est obligatoire d’utiliser la version qui fait foi. Et cela compense la demi- heure passée à chercher un mot qui ne vaut que quelques centimes…
Le temps passé sur une traduction peut donc varier suivant certains facteurs. C’est pourquoi les délais sont parfois réajustés en cours de projet. Mais si vous avez besoin d’une traduction urgente, certains professionnels acceptent de travailler le week-end, voire de nuit. En revanche, le tarif sera généralement majoré.
Enfin, les traducteurs ont certaines obligations déontologiques, notamment le secret professionnel. Le contrat que vous signez avec tel partenaire ou tel client est peut-être confidentiel. Dans ce cas, la personne qui traduit est tenue de n’en parler à personne. Vos critères sont maintenant bien clairs ? Alors choisissez le professionnel qu’il vous faut !